Pour tous ceux qui l’ont oublié
En vous souhaitant de le retrouver
Et de vous relier à l’essence de la vie
Je ne t’ai pas consolé,
Je n’ai pas pris le temps de te regarder,
Je ne t’ai pas porté d’attention.
Que tu t’étais tapi dans un petit coin
De ma conscience,
Un endroit dont j’ai oublié l’existence,
Dont je ne voulais plus me souvenir,
Pour ne pas réveiller mes blessures.
A attendre patiemment,
Un regard, une caresse, un baiser.
Que la liberté, la légèreté et l’insouciance
Auraient du t’accompagner tout ce temps.
Que tu es une partie de moi,
Et que sans toi
Mon bonheur ne peut être là.
J’ai été si occupée,
A me battre pour ma survie,
A tenter de construire,
Et de réparer ce qui avait été brisé.
Je t’entends,
J’écoute les appels que tu m’envoies
Qui résonnent au plus profond de moi.
Sans protection et sans approbation.
J’ai cru devoir apprendre à me battre pour survivre.
Alors il t’a fallu tant de patience
Pour qu’enfin je tourne mon regard vers toi.
Que la vie était plus que de se battre pour la survie.
Tu m’as montré ton désir d’insouciance et de légèreté.
Enfin je te vois,
Enfin je referme mes bras autour de toi,
Enfin je te calîne contre mon cœur.
Je te chanterai des chansons douces,
Je te consolerai de tout ce que tu n’as pas eu,
En prenant soin de toi et en te protégeant
Jusqu’à l’infini.
Que rien ni personne ne pourra séparer.
Ensemble nous sommes forts
Et plus rien ne pourra arrêter
Nos passions, nos rêves et nos joies.